Edition #4

Bienvenue dans le monde de demAIn, où janvier à lui seul a bouleversé plus de choses que les six mois précédents réunis.

Un cavalier surgit hors de l’AI a fait s’évaporer, en un seul jour, 1 200 milliards de dollars de capitalisation boursière – dont la moitié pour Nvidia. Il a renversé la table, s’est mouché dans les rideaux, et a redistribué les cartes. Un séisme dans une vallée qui ne l’attendait pas, ou en tout cas, pas comme ça, forçant les géants de l’IA à organiser des conseils de guerre, à casser leurs prix et dans l’urgence, à revoir leurs copies.

Ce cavalier, c’est DeepSeek. Une IA chinoise, certes – et qui marque donc officiellement l’entrée de la Chine dans la guerre de l’IA – mais bien plus encore. C’est David contre Goliath, l’ingéniosité contre la puissance et l’arrogance accumulées. On en a beaucoup parlé, en bien… et surtout en mal.

Mais DeepSeek, c’est avant tout une IA légère, peu gourmande en entraînement et en utilisation. Open source, téléchargeable, modifiable et adaptable, elle incarne une révolution : un modèle libre et décentralisé qui vient défier l’empire des IA propriétaires. Un coup de tonnerre dans le paysage de l’intelligence artificielle qui crédibilise les modèles libres, face aux empires des IA fermées.

Il y aura un avant et un après DeepSeek. Et Lena, Humphrey, la CIA, ainsi que le Fab Four, sont là pour nous le rappeler.

En 2025, l’IA ne vous attendra pas. Alors, en route.